Jean-Philippe Bellet est né à Oran. Tout gamin, il est atteint du virus de l’écriture et rédige un minuscule bulletin qui, dès la prime adolescence devient un journal satirique estudiantin diffusé à plusieurs milliers d’exemplaires. Il est précurseur de la diffusion gratuite grâce aux ressources publicitaires.
Encore adolescent, il se retrouve orphelin. Il renonce alors au journalisme mais pas à son rêve de courir le monde. Sans formation, mais grâce à la sympathie d’amis fidèles de son père il s’oriente vers le négoce international. Il pourra ainsi découvrir une soixantaine de pays, apprendre plusieurs langues, devenir président de syndicat professionnel et rencontrer plusieurs chefs d’Etats ou de Gouvernements. Il se forme aux arcanes du droit et des négociations diplomatiques.
Il ne découvre réellement qu’après l’indépendance, l’Algérie son pays natal. Il y reçoit un chaleureux accueil qui a perduré près de 20 ans. Il devra imaginer des solutions aux problèmes complexes d’équipements les plus divers de la métallurgie à l’agriculture, du bâtiment aux financements. Infatigable, hyperactif, d’une imagination bouillonnante, passionné, il a toujours travaillé 16 heures par jour. Pour lui le chômage n’est pas une fatalité puisque cent vies pleines ne suffiront jamais à tout faire dans les pays dont les gouvernants savent gérer les forces vives de leurs concitoyens.
Sensitif au point de capter le langage des animaux et des végétaux, il a réussi a acclimater des plantes exotiques. Il a produit des blés exceptionnels qui ont été réservés à la reproduction. Tout cela sans jamais abandonner sa plume puisqu’il a obtenu le 1er prix de la Ville de Nice pour les « Légendes Mythologiques des Alpes d’Azur ». Certains de ses pamphlets ou articles ont été jugés prémonitoires : en 1975 dans « les nouveaux prêtres » il compare la doctrine communiste a une religion moribonde. En 2000, dans « Blanc comme un mort », il regrette les querelles suicidaires ente les peuples blancs. Dans le « Droit des peuples à disposer de rien ». Il dénonce la détresse des pays oubliés et affaiblis après la décolonisation. Il publiera bientôt « La Démocratie des démo-crasseux » une satire humoristique et impertinente des plus machiavéliques manipulations.